J’ai décidé de faire connaissance avec cette disposition de clavier en commandant le clavier LDLC, qui, à l’heure où j’écris ces lignes, est encore le seul clavier disponible avec l’AZERTY amélioré.
Je vais vous épargner la critique du matériel à proprement parler, à savoir le clavier LDLC. C’est un clavier à 13 €. N’ayant jamais utilisé de clavier cher type Typematrix ou sophistiqué de marque ultra-machin, je serais de toute façon mal placée pour vous faire un topo sur la valeur du clavier en lui-même.
Le clavier a été conçu pour ne pas perdre les personne habituées à l’azerty traditionnel d’un coté, et pour rendre les touches les plus utilisées plus accessibles de l’autre. On a une disposition de clavier classique pour les lettres. Il est donc plus facile à appréhender qu’un Bépo.
Je n’ai jamais osé passer au Bépo justement parce que j’avais peur de passer quelques mois à me tordre le cerveau pour trouver les touches. Par ailleurs, tous les bureaux sont équipés d’azerty classiques. Me mettre au Bépo paraissait beaucoup d’efforts pour une utilisation limitée à la sphère personnelle ou au télétravail. Sans parler du coût prohibitif des claviers (ou alors il faut des gommettes sur les touches).
Donc, avoir de l’azerty enrichi me va. Et passer de l’un à l’autre est assez rapide. Le premier avantage est donc la rapidité d’apprentissage.
Certaines habitudes sont longues à perdre, comme par exemple la saisie du point : il aurait été plus rapide de laisser le point ou il était, mais sans la touche majuscule plutôt que d’aller le caler à la place de la virgule, par exemple.
Cela reste rapide à prendre en main. À titre d’exemple, mon laptop est en clavier classique. J’ai installé la disposition azerty Afnor et je m’en sors très bien de cette façon sans avoir à ajouter d’autocollants. Pourtant je tape en regardant le clavier.
Le second avantage est l’accessibilité : C’est le cas des caractères accentués. C’est une vrai plus de ne pas avoir de détour à faire pour ces caractères. (le « à » par exemple).
Voyez plutôt :
De même avoir le ç sur la touche C est une évidence. De même pou ß sur S (si on est germanophone) ou | sur L.
Il y a une touche spécifique pour les caractères accentués plus rares, â par exemple.
À noter également : si sur Ubuntu on a accès aux majuscules accentuées en utilisant Le Capslock, on peut aussi le faire avec Alt Gr + Shift + caractère accentué.
Par ailleurs, la disposition s’adapte vraiment bien pour la ponctuation en Français, y compris l’apostrophe française sur la touche 8...
]]>Si vous savez ce que c’est, vous pouvez passer à la rubrique suivante.
Yunohost est une solution logicielle qui permet à une personne lambda, un peu technique mais pas trop, de gérer et d’héberger un bout d’Internet chez soi le plus simplement possible.
En gros, c’est un serveur Web sur base Debian avec une administration simplifiée par son interface Web. Le gros avantage de cette solution est la simplicité de l’administration : l’interface est rapide à prendre en main, les mises à jour sont simples, ce qui fait de cette solution d’hébergement un outil intéressant, agréable, et simple d’utilisation.
L’autre avantage est que l’on peut intégrer des services Web tels que lecteur de flux RSS, webmail, cloud, d’un simple clic, comme n’importe quelle application. C’est d’ailleurs de cette façon qu’on nomme ces services : des applications.
On peut louer un VPS1, l’installer sur un Raspberry Pi ou un PC. Dans le cas d’une machine maison, une fois l’installation effectuée, plus besoin d’écran ni de clavier. On peut gérer son serveur via l’interface Web dédiée ou en SSH. Comme c’était ma première installation, j’ai simplement branché un écran et un clavier le temps de l’installation, je n’ai donc pas tenté d’installation à distance.
Mais tout est dans la doc. Il y a une doc, donc si vous voulez essayer, ce serait un crime de ne pas en profiter : https://yunohost.org/fr
Il est à noter que la puissance de la machine choisie va forcément dépendre des services qu‘on y installe et du nombre d’utilisateurs. Par exemple, le mini-PC sur lequel j’ai installé mon instance presque mono-utilisatrice n’était pas en mesure d’héberger un serveur Matrix2 (j’ai essayé par curiosité, le serveur a paniqué). Je ne tenterai pas non plus d’installer un Mastodon3 ou un Pleroma4, par exemple.
Les spécifications de la machine :
Quand on se lance dans l’auto-hébergement on finit tôt ou tard par apprendre l’une des lois immuables de l’Univers : faites vos backups, Bordayl !
Étant du style à installer des applis dont je ne vais peut-être pas me servir, juste pour le plaisir de les tester, j’ai donc passé une temps fou...
]]>